Dans les années 1960, le quartier de la Croix Blanche de la ville est construit pour répondre aux enjeux de logement. L’énergie est déjà présente dans la réflexion sur l’aménagement de ce nouveau quartier de 2500 logements : une chaufferie centralisée fonctionnant au fioul lourd est dimensionnée pour alimenter l’ensemble.

En 1985, le recours à la géothermie permet le raccordement de premiers équipements municipaux, tout en minimisant l’empreinte environnementale.

Depuis le 1er janvier 2017, la Délégation de Service Public s’accompagne d’un programme de valorisation des énergies renouvelables et de nouveaux développements du réseau. Ainsi, un certain nombre d’équipements municipaux alimentés par des énergies fossiles est aujourd’hui raccordé à la géothermie, en attendant la construction de programmes neufs.

Près de 7 000 équivalents-logements ont été identifiés dans un rayon de 3 kilomètres autour de la centrale géothermique, soit un doublement des abonnés du réseau par rapport au périmètre initial. Le nouveau doublet (octobre 2018) fiabilise et pérennise l’utilisation de la ressource géothermale pour les 30 prochaines années.

doublet geohermal

Trois chaudières gaz/fod d’une puissance unitaire de 8 MW et une quatrième pur gaz de 6 MW, soit 30 MW installés, alimentent le réseau de chaleur en appoint-secours de la géothermie.

Le doublet géothermal 

La technique du « doublet géothermal » permet d’extraire la chaleur du sous-sol produite par l’activité des roches, la diffuser à un réseau de distribution via des échangeurs thermiques, puis renvoyer l’eau prélevée de ses calories au sous-sol terrestre. L’eau refroidie est réinjectée à une distance suffisamment grande pour ne pas impacter la température au puits extracteur.