Retour aux articles Comment les infrastructures énergétiques bas-carbone gagnent les territoires en juillet 2024 ? Copier l'url
La presse de juillet 2024 met en lumière une multitude de projets initiés par les acteurs locaux, illustrant ainsi l'élan croissant en faveur des solutions bas-carbone pour répondre aux défis de la transition énergétique. Des médias nationaux comme Les Echos, Le Figaro ou BFM TV aux titres de la presse quotidienne régionale tels que Le Journal des Entreprises, La Voix du Nord ou Les Dernières Nouvelles d'Alsace, en passant par des publications spécialisées comme Process Alimentaire, Le Moniteur, les journalistes se font l'écho de réalisations concrètes menées sur les territoires. Décarbonation de sites industriels, développement du solaire sur les parkings d'hôpitaux, extension de réseaux de chaleur vertueux ou encore création de hubs énergétiques innovants, tour d'horizon des initiatives qui façonnent le paysage énergétique local.

La décarbonation de l'industrie s'accélère

Le secteur de l'industrie, et en particulier l'agroalimentaire, s'engage résolument dans la transition énergétique, comme en témoignent plusieurs projets emblématiques menés par Idex. Le Moniteur consacre dans son édition du 5 juillet un article de fond à la stratégie d'Idex, "acteur intégré sur toute la chaîne de valeur des énergies locales bas-carbone", qui accompagne de nombreux industriels dans leur décarbonation.

"Nous transformons de la biomasse locale, que nous sourçons dans un rayon de 100 à 150 km autour de l'actif industriel, en vapeur pour le site", résume Nicolas Daniel, directeur de la stratégie d'Idex, cité par l'hebdomadaire. Une démarche incarnée par plusieurs projets récents, à l'image de la centrale biomasse de 77 000 MWh construite par Idex pour LIS, filiale du groupe Lesaffre, à Cérences (Manche). Alimentée à 70% par des plaquettes forestières prélevées dans un rayon de 150 km, elle permettra "d'éviter l'émission de 13 500 tonnes de CO2 par an", souligne Le Moniteur.

Même logique circulaire en Mayenne, où Idex valorise les haies bocagères des producteurs de lait pour alimenter en énergie l'usine du fromager Bel. "Les cendres issues de leur combustion sont réutilisées en épandage auprès de ces mêmes agriculteurs", précise Nicolas Daniel. Un modèle qu'Idex a également déployé chez Heineken, à Mons-en-Baroeul (Nord), en transformant les drêches de brasserie en combustible. "Nous avons mis sur pied un dispositif de séchage des drêches unique au monde, en lien avec la société Duynie, qui permet de séparer les protéines et les fibres contenues dans les drêches", détaille Jacky Danilo, directeur commercial grands comptes chez Idex, dans La Voix du Nord du 23 juillet.

Un procédé innovant au cœur du projet Circle, "une nouvelle démarche dans le recyclage" saluée par Science & Vie dans son édition du 10 juillet. Ce dispositif doit permettre de couvrir "50%, voire 70% des besoins en énergie de l'usine" et réduire son empreinte carbone, selon Thomas Noël, directeur du programme énergies renouvelables chez Heineken France, cité par  l'hebdomadaire La Croix du Nord en page 5 de son édition du 12 juillet. "Une initiative inédite" qui vise à "transformer les fibres des drêches issues de la production de bière en une source d'énergie renouvelable", précise le magazine. Le projet, dont la mise en service est prévue en 2025, pourrait être déployé dans les autres brasseries du groupe en France. "Avec notre ambition de déployer Circle dans d'autres de nos brasseries d'ici 2027, nous croyons fermement que ce projet peut changer la donne et contribuer à trouver des moyens de maximiser la circularité au sein du secteur brassicole", affirme ainsi Glenn Caton, président de Heineken Europe, cité par Science & Vie.

Autre exemple chez Bonduelle, qui a choisi Idex pour décarboner son site historique de Renescure (Nord) en installant une chaufferie biomasse de 6,7 MW, rapporte Le Journal des Entreprises de juillet-août. Objectif : couvrir 60% des besoins en vapeur de l'usine et éviter l'émission de 6000 tonnes de CO2 par an. Un investissement de plus de 7 millions d'euros pour Idex, soutenu par l'Ademe.

Biomasse locale, récupération de chaleur fatale, montages sur mesure… En combinant les leviers techniques, économiques et contractuels les plus adaptés à chaque projet, des opérateurs comme Idex se positionnent comme des partenaires privilégiés des industriels pour accélérer leur décarbonation.

Les réseaux de chaleur étendent leur toile

Vecteurs efficaces de la transition énergétique des territoires, les réseaux de chaleur urbains poursuivent leur mue un peu partout en France. À Haguenau (Bas-Rhin), la ville a décidé de changer d'échelle en étendant son réseau de 1 à 15 km, rapporte Haguenau Magazine dans son numéro de juillet-août. Précurseur, la commune avait créé dès 2004 un premier réseau alimenté par une chaufferie biomasse, qui dessert déjà une douzaine de bâtiments publics en centre-ville.

Le nouveau projet, confié à Idex pour 25 ans dans le cadre d'une délégation de service public, vise à raccorder plus de 120 sites publics et privés, dont le centre hospitalier et une centaine de logements individuels. "Notre nouveau réseau de chaleur aura la particularité d'être alimenté à 100% par des énergies renouvelables locales", se félicite André Erbs, premier adjoint au maire, cité par le magazine municipal. Avec 90% de biomasse issue des forêts vosgiennes et 10% de biométhane, ce mix vertueux garantira "une énergie verte, locale, durable et à un tarif maîtrisé", souligne de son côté Mathieu Rocher, directeur de l'hôpital de Haguenau.

Transition énergétique également à Epernay (Marne), où le réseau de chaleur urbain va progressivement délaisser le gaz pour la biomasse locale. "Deux nouvelles chaudières biomasse seront installées par Idex pour produire de la vapeur à partir de bois déchiqueté issu des forêts locales et des sarments de vignes", indique L’hebdo du vendredi sous la plume de Noé Kolanek. De quoi éviter le rejet de 9700 tonnes de CO2 par an, "soit l'équivalent de 7500 voitures retirées de la circulation", selon Franck Leroy, président de l'agglomération d'Epernay, cité par le quotidien régional.

Direction la Manche, où le réseau de chaleur de Cherbourg va s'étendre pour raccorder l'hôpital Pasteur après plusieurs mois de travaux d'ampleur, rapporte La Presse de la Manche du 24 juillet. Objectif : permettre à l'établissement de santé de bénéficier de la chaleur issue à 90% de biomasse et à 10% de gaz de la chaufferie des Provinces, gérée par Idex, qui alimente déjà 5300 logements via 8 km de canalisations. "Le raccordement est programmé pour octobre 2024", précise le quotidien.

Cap au sud, où un nouveau réseau de géothermie dans le quartier Parc Méridia verra le jour en 2025.  Côte d'Azur News détaille dans son édition du 16 juillet les contours de ce projet confié à Idex dans le cadre d'une délégation de service public de 25 ans. "Le système géothermique puise cette énergie décarbonée dans la nappe alluviale du Var à 16°C toute l'année, en faisant circuler l'eau jusqu'à une centrale qui transfère la chaleur ou la fraîcheur aux réseaux", explique l'hebdomadaire économique. 80% des besoins seront ainsi couverts par cette énergie renouvelable, couplée à une production d'électricité photovoltaïque en autoconsommation.

Géothermie, biomasse, biométhane, récupération de chaleur… Aux quatre coins de la France, les réseaux de chaleur et de froid démontrent leur capacité à valoriser une grande diversité d'énergies renouvelables et de récupération au plus près des territoires, au service de la décarbonation et de la résilience. Une dynamique appelée à s'amplifier avec l'émergence de projets multi-énergies toujours plus innovants.

Le bâtiment mise sur les énergies vertes

Avec près de 45% des consommations énergétiques françaises, le secteur du bâtiment est un autre maillon essentiel de la transition bas-carbone. Une mutation accélérée par des réglementations de plus en plus exigeantes et des initiatives pionnières, à l'image des chantiers des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le Moniteur consacre dans son numéro du 5 juillet un focus aux ouvrages olympiques qui feront l'objet d'une reconversion vertueuse après les Jeux, à l'instar du Centre de Préparation des Jeux de Bobigny qui deviendra "un centre de référence pour le handisport" chauffé par géothermie.

Autre exemple avec le nouveau CREPS d'Île-de-France à Châtenay-Malabry, qui produira sa propre électricité grâce à 180 m2 de panneaux solaires en toiture, détaille Terrains de Sports dans son édition de juillet-août. Un projet réalisé par GCC Construction avec le concours d'Idex pour la partie énergétique, dans le cadre d'un marché global de performance.

Cette démarche de décarbonation touche aussi les bâtiments existants, et notamment les EHPAD. L'Orne Combattante rapporte ainsi dans son numéro du 11 juillet l'installation d'une chaufferie biomasse à l'EHPAD Sainte-Anne de la Ferrière-aux-Etangs, en remplacement des anciennes chaudières fioul. "Après sollicitation de plusieurs entreprises et solutions, le choix s'est porté sur une chaufferie bois déchiqueté en relève de chaudière fioul", explique l'hebdomadaire, précisant que "l'entreprise Idex, qui a réalisé de nombreux projets dans l'Orne, assure la maintenance des sites, veille au respect de l'approvisionnement et de la qualité du combustible".

Un projet qui s'inscrit dans le cadre du décret tertiaire imposant une réduction des consommations énergétiques d'au moins 40% d'ici 2030, tout en permettant de maîtriser la facture pour les résidents. "Ce projet a pour objectif de limiter l'impact financier pour les résidents, réduire la facture liée à l'énergie et répondre au décret tertiaire", souligne le journal.

Le futur centre aquatique de Pessac (Gironde), qui ouvrira ses portes en septembre 2025, est un autre exemple de cette démarche vertueuse. Conçu par A40 Architectes, ce complexe de 6000 m2 s'intègre de façon harmonieuse dans le parc de Cazalet, "un véritable écrin vert de la métropole bordelaise", souligne Coyola Construction dans un article du 30 juillet. Toiture végétalisée, géothermie, panneaux photovoltaïques : les choix architecturaux et techniques visent à minimiser l'empreinte environnementale du bâtiment, tout en créant “une synergie entre l'architecture moderne et la nature", selon Gwen Marien, fondateur d'A40 Architectes.

Un défi qui se prolongera durant toute la vie du centre, puisqu'Idex assurera son exploitation et sa maintenance, avec pour mission de veiller à sa performance énergétique dans la durée. Le projet revêt également une dimension artistique, avec une architecture servant de support à des œuvres, "du fond des bassins jusqu'au fond du parc". Une réalisation emblématique, fruit d'un partenariat entre la ville de Pessac, les concepteurs et un acteur engagé comme Idex.

Biomasse, solaire, géothermie, récupération… En mobilisant un mix d'énergies renouvelables et de récupération adapté à chaque projet, les acteurs du bâtiment se donnent les moyens d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050.

Le solaire s'invite sur les parkings hospitaliers

Les établissements de santé ne sont pas en reste dans la transition énergétique, comme le montre la multiplication des projets de centrales photovoltaïques sur leurs parkings. Le centre hospitalier de Wissembourg (Bas-Rhin) fait figure de pionnier en Alsace avec ses 1200 panneaux solaires en ombrières qui fourniront 25% de l'électricité de l'hôpital, relate France Bleu Alsace dans un article du 2 juillet. "Une journée comme aujourd'hui où le soleil est présent, on produit assez d'électricité pour alimenter l'intégralité de l'établissement", se félicite Sylvain Grob, directeur travaux et maintenance, dans les colonnes des Dernières Nouvelles d'Alsace du 4 juillet. Un investissement entièrement pris en charge par Idex dans le cadre d'un partenariat avec l'hôpital.

Une démarche également engagée par le centre hospitalier de Dracy-le-Fort (Saône-et-Loire) qui, selon Les Echos du 29 juin, a fait installer par Idex 355 MWh de panneaux photovoltaïques au sol pour couvrir 20% de sa consommation électrique et économiser 60 000 euros par an. "Cette centrale a été installée par le groupe français Idex, particulièrement actif dans le secteur de la santé", souligne la journaliste Lucile Meunier.

Des initiatives saluées par la presse professionnelle, Hospimedia y voyant dans sa newsletter du 11 juillet "un élément de confort pour les visiteurs et les personnels" qui "influe de facto sur le degré d'attractivité et d'employabilité" des établissements, au-delà du gain financier.

Un hub multi-énergies qui conjugue déconstruction vertueuse et valorisation optimale des ressources

Avant d'accueillir un hub multi-énergies "dernière génération", le site de Labeuvrière (Pas-de-Calais) a d'abord fait l'objet d'une déconstruction exemplaire. "Préalable à la construction de son futur incinérateur, la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay vient de procéder à la déconstruction des 3700 m2 de garages et ateliers qui accueillaient jusqu'à présent les camions-poubelles", rapporte Le Moniteur dans son édition du 5 juillet et dans le reportage de la Voix du Nord.

Cette phase a été menée de façon méticuleuse, en s'appuyant sur un diagnostic ressources qui a révélé "que 92% des déchets du site pourraient être valorisés, dont 84% recyclés et 8% réemployés", souligne l'hebdomadaire. Curage, désamiantage, dépose, dépollution, concassage : les matériaux ont été soigneusement triés et orientés vers les filières adéquates. "Cette démarche de valorisation s'inscrit dans le projet de territoire qui promeut l'expérimentation de chantiers responsables et circulaires", insiste Olivier Gacquerre, président de l'agglomération.

Un chantier vert avant l'heure pour un site qui se veut exemplaire sur le plan environnemental. Car c'est bien plus qu'une simple unité de valorisation énergétique des déchets qui verra le jour à Labeuvrière à l'horizon 2027. "Plus qu'un simple centre de valorisation énergétique, il s'impose comme un véritable hub énergétique régional", analyse Le Moniteur. Porté par Idex dans le cadre d'une concession de service public de 20 ans, ce centre sera capable de traiter 100 000 tonnes de déchets par an grâce à deux lignes distinctes de traitement, pour produire de la chaleur, de la vapeur et de l'électricité.

"Les choix technologiques, notamment du four, permettront d'élargir le type de déchets valorisés et d'assurer une disponibilité de 98% de l'outil", précise le magazine spécialisé. Le traitement des fumées a aussi été conçu pour respecter les normes les plus strictes, tandis que l'intégration paysagère a fait l'objet d'une attention particulière. "Le choix d'essences locales, la gestion de la ressource en eau et l'attention portée à la biodiversité permettront une parfaite intégration de l'installation à son environnement", souligne Batipresse.

Déconstruction circulaire, performance énergétique et environnementale, ancrage territorial, financement participatif ouvert aux citoyens… A travers le projet de Labeuvrière, c'est un modèle global d'économie responsable et de transition bas-carbone qui se dessine, au service de territoires plus autonomes et résilients.

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