Retour aux articles Comment les infrastructures énergétiques bas-carbone gagnent les territoires ? (Mai 2024) Copier l'url
La presse de mai 2024 met en lumière une multitude de projets portés par les acteurs locaux, illustrant ainsi l'élan croissant en faveur des solutions bas-carbone pour répondre aux défis de la transition énergétique. La couverture médiatique reflète cet intérêt grandissant, avec une attention particulière portée par des publications spécialisées telles que Le Journal des Énergies Renouvelables, la Revue de l'Industrie Agroalimentaire (RIA), Le Bâtiment Performant (CFP) et Recyclage Récupération. De même, la presse quotidienne régionale, à l'instar de L'Union, La Dépêche du Midi et Le Courrier Picard, ainsi que les médias locaux comme Le 7, ont relayé ces avancées, soulignant ainsi leur ancrage territorial. 

Parallèlement, les sites d'information régionaux et spécialisés, comme Radiopeyi.fr et Outre-mer 360, ainsi que le site généraliste News.dayFR, ont contribué à diffuser ces réalisations auprès d'un public diversifié. Parmi les projets emblématiques, la mise en place de réseaux de chaleur biomasse, d'unités de valorisation des déchets, de production de vapeur verte et de centrales solaires se distinguent, contribuant ainsi à la décarbonation locale de l'énergie en exploitant les ressources énergétiques propres aux territoires. Tour d'horizon des réalisations emblématiques qui contribuent à la décarbonation locale de l'énergie le mois dernier. 

Réseaux de chaleur biomasse : une solution plébiscitée par les collectivités

Plusieurs villes françaises misent sur les réseaux de chaleur alimentés par des chaufferies biomasse pour gagner en indépendance énergétique. Sous la plume de Flavian Bonneau dans Le Journal des Énergies Renouvelables d'avril-juin 2024 (ed. n° 267), on apprend que Bischwiller (Bas-Rhin) a inauguré à l'hiver 2023 son réseau de chaleur urbain, dont 96% de l'énergie provient d'une chaufferie bois conçue et exploitée par Idex. Ce projet à 18 millions d'euros, subventionné par l'ADEME, permet à la commune d'être moins exposée à la volatilité des prix du gaz. Le réseau de chaleur de Bischwiller est un exemple concret de l'efficacité de la biomasse en tant que source d'énergie. Il a été créé dans le but de diminuer la dépendance de la ville aux énergies fossiles. Le réseau alimente non seulement les bâtiments municipaux, mais aussi de nombreux logements et entreprises de la ville.

La chaufferie bois d'Idex, qui alimente le réseau, est une installation de pointe qui utilise des technologies de combustion avancées pour maximiser l'efficacité et minimiser l’impact des émissions. Elle est équipée d’un système anti-escarbilles pour piéger les particules incandescentes et d’un filtre pour capter les particules fines, réduisant les émissions à un niveau 80 fois inférieur à celui des foyers ouverts présents dans de nombreuses maisons. En outre, la chaufferie est alimentée en déchets de bois locaux qui s’inscrit dans le cadre de l'engagement d’Idex en faveur d'une utilisation raisonnée et durable de la biomasse.

Le soutien de l'ADEME a été crucial pour le financement du projet. La subvention de l'Agence a permis de couvrir une partie importante des coûts initiaux, démontrant aussi son exemplarité et l'importance accordée par les pouvoirs publics au développement des énergies renouvelables.

L'expérience de Bischwiller, ville de plus de 10000 habitants pourrait servir de modèle pour d'autres villes françaises qui cherchent à augmenter leur indépendance énergétique. La transition vers des sources d'énergie plus durables est un défi ; toutefois, les avantages, tant économiques qu'environnementaux, sont indéniables.

En outre, le projet a eu un impact positif sur l'économie locale, en créant des emplois et en stimulant l'activité économique. Il a également contribué à sensibiliser la population à l'importance de la transition énergétique.

La valorisation énergétique des déchets, un levier clé de la transition

En Guyane, la Communauté d'Agglomération du Centre Littoral a signé en avril 2024 un contrat de 263 millions d'euros avec un groupement mené par Idex pour construire et exploiter une unité de valorisation énergétique et un centre de stockage des déchets, comme le rapportent Radiopeyi.frOutre-mer 360 et Recyclage et Récupération. Ce projet d'envergure vise à traiter 120 000 tonnes de déchets par an tout en produisant 45 GWh d'électricité, soit la consommation de 10 000 foyers. Il contribuera à l'autonomie énergétique du territoire avec un haut niveau d'exigence environnementale.

Dans l'Oise, le centre de valorisation énergétique de Villers-Saint-Paul, géré par Idex depuis 2022, a fêté ses 20 ans en mai 2024, comme le relatent Le Courrier PicardL'Union et News.dayFR. Cet équipement, parmi les plus performants de France, traite 178 000 tonnes de déchets par an, produisant chaleur pour les logements et électricité. Un investissement de 110 millions d'euros est en cours pour créer une 3ème ligne et porter la capacité à 258 000 tonnes. À terme, 13 500 logements seront chauffés grâce à l'incinérateur. Le projet, avant-gardiste à ses débuts, fait aujourd'hui figure de référence en matière d'économie circulaire.

Au-delà de ces grands projets d'infrastructures, Idex noue des partenariats originaux pour préserver l'environnement. Comme le rapporte Le 7, le média d’information de la Vienne, Idex s'est ainsi associée au Conservatoire d'espaces naturels pour protéger des sites remarquables à proximité de ses implantations. À Poitiers, où Idex exploite une unité de valorisation énergétique des déchets, Idex a par exemple contribué à l'acquisition de parcelles dans la vallée des Buis, qui abrite une biodiversité riche mais fragile.

Des partenariats innovants au service de la décarbonation industrielle

Idex accompagne également les industriels dans leur transition énergétique. Selon la Revue de l'Industrie Agroalimentaire (RIA), dans son mensuel (page 13), Le Bâtiment Performant (CFP) (page 21), le prestataire de séchage LIS by Lesaffre lui a confié la réalisation d'une centrale biomasse sur son site de la Manche. Mise en service en 2024, elle permet de produire 110 000 tonnes de vapeur verte par an et de porter à 85% la part d'énergie renouvelable de l'usine. Un projet soutenu par l'ADEME qui évite l'émission de 13 500 tonnes de CO2 chaque année.

Enfin, La Dépêche du Midi (édition du 25 mai p.27) annonce l'inauguration en juin 2024 d'une centrale solaire sur le site de Safran à Blagnac, dans le cadre d'un contrat de conception, réalisation, exploitation, financement confié à Idex sur 9 sites du groupe aéronautique. Ces centrales photovoltaïques en toiture et ombrières fourniront jusqu'à 25% des besoins en électricité verte des sites concernés.

Ces différents projets illustrent la capacité des solutions énergétiques bas-carbone à répondre aux enjeux de transition et d'autonomie des territoires. Réseaux de chaleur biomassevalorisation énergétique des déchetsproduction de vapeur vertecentrales solaires… Autant de réalisations concrètes qui démontrent la pertinence du modèle intégré d'Idex combinant conception, financement, construction et exploitation. Si les montages de projets et les solutions techniques restent complexes, l'adhésion des territoires et des acteurs économiques progresse. Nul doute que de telles infrastructures décarbonées ont un rôle clé à jouer pour réussir la transition énergétique.

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