Flambée des prix du gaz naturel : comment en sortir rapidement

Alors que la consommation de gaz naturel en France est retombée en 2023 à son plus bas niveau depuis les années 1990, atteignant seulement 381 TWh selon les chiffres de GRTgaz, les tarifs continuent pourtant de grimper. Un paradoxe qui s'explique par la conjonction de plusieurs facteurs.

Tout d'abord, la baisse de la demande est en grande partie due aux efforts de sobriété énergétique et à la transition progressive vers des sources d'énergie alternatives. Entre 2021 et 2023, la consommation de gaz naturel a ainsi reculé de 20%, une diminution historique. Si cette évolution est positive pour le climat, elle a un effet pervers sur les prix.

En effet, les infrastructures gazières, qu'il s'agisse des réseaux de transport ou de distribution, représentent des coûts fixes importants. Leur maintenance et leur modernisation doivent être financées, même lorsque les volumes transportés diminuent. Résultat : les charges sont réparties sur une assiette plus réduite de consommateurs, ce qui fait mécaniquement augmenter la part de chacun.

C'est ce qu'a constaté la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) en annonçant une revalorisation de 9,96% des tarifs réglementés du gaz naturel au 1er juillet. Cette hausse est principalement due à l'augmentation des coûts d'acheminement. Concrètement, un ménage chauffé au gaz naturel devra débourser 89 euros de plus par an en moyenne, et 25 euros pour un foyer utilisant le gaz seulement pour la cuisson et l'eau chaude.

À cette hausse des tarifs d'acheminement s'ajoute un rebond des cours mondiaux du gaz naturel ces dernières semaines, après la forte baisse enregistrée depuis le pic de l'été 2022. Le prix moyen du gaz naturel sur les marchés de gros oscille aujourd’hui autour de 43 euros. Les taxes (TICGN, CTA, TVA), qui représentent près d’un tiers de la facture, amplifient ce phénomène : avec la fin du bouclier tarifaire, la TICGN poursuit son envolée et a presque doublé l’année passée.

La facture globale continue donc d'augmenter pour les consommateurs, pris dans une spirale inflationniste qui semble difficile à enrayer. Et ce n'est sans doute qu'un début, car la transition énergétique va continuer à faire baisser la demande dans les années à venir, accentuant encore le phénomène.

La hausse des tarifs réglementés du gaz naturel touche en premier lieu les ménages et les entreprises qui n'ont pas encore pu ou voulu se convertir à d'autres sources d'énergie. En effet, ceux qui ont déjà fait le choix de la transition énergétique en passant à l'électricité, à la biomasse ou à la géothermie par exemple, ne participent plus au financement des infrastructures gazières.

C'est donc aux clients "captifs" du gaz de compenser la baisse des volumes en payant leur part du réseau plus cher. Une situation d'autant plus mal vécue que beaucoup de ces ménages modestes n'ont souvent pas les moyens d'engager des travaux coûteux pour changer de mode de chauffage. Ils se retrouvent pris au piège d'un système qui fait peser sur eux le poids de la transition énergétique.

Pire, ce phénomène risque de s'auto alimenter dans les années à venir. Car plus les prix du gaz naturel augmentent, plus les consommateurs sont incités à s'en détourner pour trouver des alternatives moins chères. Ce qui fera encore baisser les volumes et provoquera de nouvelles hausses de tarifs pour ceux qui restent ! Un véritable cercle vicieux qui pourrait conduire à une situation absurde où une poignée de clients devront supporter seuls le coût faramineux d'un réseau surdimensionné.

Pour Frédéric Martin, expert en économie de l'énergie, "c'est tout le modèle de financement des infrastructures gazières qui est à revoir. On ne peut pas faire porter le coût de la transition énergétique sur les ménages les plus fragiles. Il faut trouver des mécanismes de péréquation et de solidarité, par exemple en faisant contribuer davantage les énergies carbonées."

En attendant une hypothétique réforme du système, l'urgence pour les consommateurs de gaz naturel est donc de trouver des solutions pour en sortir au plus vite. Un défi difficile à relever seul, mais pour lequel ils peuvent compter sur l'accompagnement d'acteurs engagés comme Idex.

Face à la hausse inéluctable des prix du gaz, il devient urgent d'engager sa transition énergétique pour sortir des énergies fossiles. Mais par où commencer ? Quelles solutions choisir ? Comment financer les investissements nécessaires ? Autant de questions qui peuvent freiner les entreprises et les collectivités dans leurs démarches.

C'est pourquoi Idex, spécialiste de la transition énergétique, propose un accompagnement global et sur-mesure à ses clients. L'objectif : les aider à réduire leur dépendance au gaz naturel en adoptant des solutions bas-carbone adaptées à leurs besoins et à leurs contraintes.

Idex accompagne les collectivités dans la création et l'optimisation de réseaux de chaleur et de froid vertueux. En mobilisant les ressources renouvelables locales (géothermie, biomasse, récupération de chaleur…), ces réseaux permettent de fournir une énergie bas-carbone à un grand nombre d'utilisateurs : logements, bureaux, équipements publics… Avec à la clé des économies d'échelle et une réduction significative de l'empreinte carbone des territoires.

La géothermie de surface, aussi appelée "géothermie très basse énergie", figure parmi les solutions technologiques d’avenir. Cette solution consiste à capter l'énergie thermique du sous-sol peu profond (jusqu'à 200 mètres) pour chauffer et rafraîchir des bâtiments.

Enfin, les pompes à chaleur collectives apparaissent comme une alternative particulièrement pertinente au chauffage gaz dans les bâtiments résidentiels et tertiaires. En récupérant les calories présentes dans l'air, l'eau ou le sol, elles permettent de produire une chaleur renouvelable à haute performance énergétique. Idex dispose d'une expertise reconnue dans le déploiement de ces solutions, avec de nombreuses références comme l'installation d'une thermofrigopompe.

Pour les industriels, Idex propose des solutions sur-mesure pour décarboner la production de vapeur, un poste très consommateur d'énergie fossile. Biomasse, biométhane, bioliquides, récupération de chaleur fatale… Nos experts étudient le potentiel de chaque site pour proposer le mix énergétique le plus vertueux et le plus compétitif. Une démarche qui s'inscrit dans le cadre des objectifs ambitieux fixés par le plan France Relance, visant une réduction de 81% des émissions de CO2 de l'industrie d'ici 2050.

Au-delà de la performance technique de ces solutions, Idex accompagne aussi ses clients dans le montage financier de leurs projets. Grâce à des modèles comme le Contrat de Performance Énergétique, il est possible de financer les travaux sans avoir à avancer les fonds, et de rembourser l'investissement grâce aux économies réalisées sur les factures. Idex se charge également d'optimiser les aides et subventions mobilisables, comme les Certificats d'Économies d'Énergie ou MaPrimeRénov', pour rendre ces projets encore plus attractifs économiquement.

Enfin, la force d'Idex réside dans son approche intégrée, couvrant l'ensemble de la chaîne de valeur : de la conception à la maintenance en passant par le financement et la réalisation des installations. Un modèle "clé en main" qui permet de sécuriser les projets et de garantir leur performance dans la durée. De quoi aborder sereinement sa transition énergétique !