Retour aux articles Sobriété, efficacité, substitution : le triptyque gagnant d'Idex vers la neutralité carbone Copier l'url
La transition énergétique est devenue un enjeu majeur pour les territoires, qui sont en première ligne pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et adapter nos modes de vie aux défis du changement climatique. Les objectifs sont ambitieux : atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, avec une première étape de -40% d'émissions en 2030 par rapport à 1990. Pour y parvenir, tous les leviers doivent être actionnés, qu'il s'agisse d'efficacité énergétique, d'énergies renouvelables ou de nouvelles mobilités.

Mais cette transition bas-carbone a un coût : selon le rapport Rousseau publié en 2022 et remis à l’honneur par batiactu.com dans son article du 31 mai dernier. En effet, les besoins d'investissements sont estimés entre 60 et 70 milliards d'euros par an sur les 30 prochaines années. Un effort considérable qui ne pourra être assumé par les seules finances publiques. Il est donc essentiel de mobiliser toutes les sources de financement possibles, en combinant subventions, prêts bonifiés, investissements privés et nouveaux modèles économiques.

Pour les collectivités territoriales, l'équation est complexe : comment concrétiser des projets ambitieux et innovants sans faire exploser la dette publique ? Quels sont les dispositifs les plus adaptés selon les types de projets ? Comment attirer des investisseurs sur des opérations parfois perçues comme risquées ? Tour d'horizon des principales solutions pour financer la transition énergétique des territoires.

Mobiliser les aides et subventions publiques

Conscient des besoins massifs d'investissements, l'État a mis en place plusieurs dispositifs pour aider les collectivités à financer leurs projets de transition énergétique :

  • Le Fonds chaleur de l'ADEME : cette aide permet de financer des projets de production de chaleur renouvelable (biomasse, géothermie, solaire thermique…) et de récupération de chaleur. Le fonds, doté de 350 millions d'euros par an, finance jusqu'à 60% des coûts d'investissement.

  • Les Contrats de Développement Territorial (CRTE) : ces contrats, signés entre l'État et les intercommunalités, définissent un projet de territoire intégrant pleinement les enjeux écologiques. Ils donnent accès à des subventions issues de la dotation de soutien à l'investissement local (DSIL) et de la dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR).

  • Le dispositif Intracting : ce mécanisme permet aux collectivités de réaliser des travaux d'efficacité énergétique sur leur patrimoine en avançant elles-mêmes les fonds, qui sont ensuite remboursés par les économies d'énergie générées. L'État apporte un bonus de 25% aux économies réalisées.

  • Les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) constituent un levier majeur de la politique énergétique française. Mis en place par les pouvoirs publics, ce dispositif innovant vise à encourager les économies d'énergie dans les bâtiments en offrant un soutien financier aux acteurs engagés dans des travaux de rénovation énergétique.

À ces aides nationales s'ajoutent les fonds européens, notamment le programme LIFE dédié à l'environnement et au climat, ainsi que les financements des régions via les contrats de plan État-Région (CPER). Des appels à projets thématiques sont également régulièrement lancés.

Si ces subventions sont essentielles, elles ne suffiront pas à répondre à l'ampleur des besoins. C'est pourquoi d'autres solutions de financement émergent pour faire levier sur l'investissement privé.

Mobiliser l'investissement privé et les citoyens

Face à l'insuffisance des financements publics, les collectivités se tournent de plus en plus vers des solutions impliquant le secteur privé et les citoyens :

  • Les contrats de performance énergétique (CPE) : ces contrats permettent de confier à un opérateur privé la rénovation énergétique de bâtiments publics, avec un engagement sur les économies d'énergie réalisées. L'opérateur avance les fonds et est rémunéré par un partage des économies avec la collectivité.

  • Le financement participatif (crowdfunding) : des plateformes comme Lendosphere permettent aux citoyens d'investir directement dans des projets d'énergies renouvelables portés par des collectivités, via des prêts rémunérés ou une prise de participation au capital.

  • Les sociétés d'économie mixte (SEM) : ces sociétés associent capitaux publics et privés pour porter des projets d'intérêt général. Elles sont notamment utilisées par les collectivités pour développer des réseaux de chaleur renouvelable, en partenariat avec des énergéticiens.

  • Les partenariats public-privé (PPP) : sous la forme de marchés globaux de performance ou de concessions, ces contrats de long terme permettent de faire financer des infrastructures par un opérateur privé, contre une rémunération étalée dans le temps. Ils sont particulièrement adaptés aux projets de grande envergure.

  • Les obligations vertes (green bonds) : encore peu utilisées par les collectivités françaises, ces obligations permettent de lever des fonds auprès d'investisseurs spécialisés pour financer des projets à bénéfice environnemental. La Ville de Paris a ainsi levé 300 millions d'euros en 2017.

  • Le Marché Global de Performance Energétique à Paiement Différé (MGPE-PD) : introduit par la loi du 30 mars 2023, ce nouveau mécanisme permet aux collectivités de faire financer leurs projets de rénovation énergétique par un opérateur privé, qui investit et garantit les économies d'énergie. La collectivité rembourse ensuite l'investissement au fur et à mesure que les économies se concrétisent.

L'implication du secteur privé est clé pour accélérer la transition énergétique des territoires. Mais elle nécessite un cadre de confiance et un partage équilibré des risques et des bénéfices entre acteurs publics et privés.

Idex, un partenaire engagé pour concrétiser vos projets bas-carbone

Dans le contexte actuel où la France s'est fixé l'objectif ambitieux de réduire de 81% les émissions de CO2 de l'industrie d'ici 2050, avec notamment le soutien du plan "France Relance", les entreprises font face à de nombreux défis pour réussir leur transition énergétique :

  • Comment mobiliser les investissements nécessaires sans dégrader leurs ratios financiers ?

  • Comment acquérir les compétences pointues en maîtrise de l'énergie ?

  • Comment passer d'une vision court-terme focalisée sur les mises à niveau techniques à une stratégie intégrant mieux les énergies renouvelables et de récupération ?

  • Comment répondre aux attentes croissantes des consommateurs et des marchés financiers en matière d'émissions de CO2 ?

Face à l'urgence climatique et l'ampleur des défis mis en lumière par le rapport Rousseau, Idex est convaincu que la neutralité carbone ne pourra être atteinte qu'en combinant intelligemment trois leviers complémentaires : la sobriété énergétique, l'efficacité énergétique et la substitution des énergies fossiles par des énergies renouvelables et de récupération.

La sobriété énergétique vise à réduire les consommations d'énergie par des changements de comportement et d'organisation. Concrètement, cela peut passer par des écogestes comme la régulation du chauffage. Mais aussi par des choix structurants d'équipements moins énergivores. Chez Idex, la sobriété est toujours le point de départ de la stratégie énergétique proposée à nos clients.

L'efficacité énergétique consiste à réduire les consommations d'énergie à service rendu égal, grâce à des équipements et des process plus performants. Sur le terrain, cela se traduit par exemple par l'installation d'équipements à haut rendement, l'isolation des réseaux de chaleur pour limiter les déperditions, le pilotage et la conduite intelligente des installation. L'efficacité permet de faire plus avec moins d'énergie, un levier indispensable pour réduire l'empreinte carbone.

Enfin, la substitution vise à remplacer les énergies fossiles fortement émettrices de CO2 comme le gaz naturel, le fioul et le charbon par des alternatives bas carbone. Idex mise prioritairement sur les énergies renouvelables et de récupération disponibles localement : géothermie, biomasse, solaire, récupération de chaleur fatale… En valorisant ces ressources de proximité, on réduit considérablement le contenu carbone de l'énergie tout en créant de la valeur pour les territoires.

Loin de s'opposer, ces trois leviers sont en réalité complémentaires et fonctionnent en synergie. Par exemple, les économies d'énergie réalisées grâce à la sobriété et l'efficacité facilitent le verdissement du mix énergétique en réduisant les besoins. C'est pourquoi Idex s'attache à les activer de façon coordonnée et optimisée, au cas par cas, en fonction des réalités de chaque client. Une méthode qui a déjà prouvé son efficacité et qui sera essentielle pour atteindre la neutralité carbone.

Idex dispose ainsi de solutions concrètes pour exploiter votre potentiel énergétique, réduire votre empreinte carbone et valoriser votre patrimoine :

  • 33 usines de production d'énergie verte

  • Plus de 60 réseaux de chaleur et de froid décarbonés

  • Un accompagnement de A à Z pour vos projets : du dimensionnement à la mise en service, en passant par les démarches administratives

En faisant appel à Idex, vous bénéficiez d'un partenaire expérimenté pour concrétiser vos ambitions en matière de transition énergétique et environnementale. Nos équipes vous apportent des solutions sur-mesure, adaptées à vos enjeux, en mobilisant les meilleures technologies bas-carbone et en vous permettant de sécuriser vos investissements sur le long terme.

Prêt à passer à l'action pour un avenir décarboné ?

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