Un réseau de chaleur pour lutter contre l’émission des gaz à effet de serre

Les gaz à effet de serres (GES) participent à l’effet de serre et à l’augmentation de leur concentration, ce qui contribue au réchauffement climatique planétaire. Partant de ce constat la métropole et l’EPA de Bordeaux ont souhaité s’engager dans une lutte contre ces émissions en créant un éco quartier grâce à un réseau de chaleur urbain.

Nous avons proposé une solution énergétique locale en alimentant le réseau à 90% par l’Unité d’Incinération des Ordures Ménagères de Bègles (UIOM ASTRIA). Le centre de traitement et de valorisation des déchets de la Métropole se situe au cœur du réseau.

Afin d’assurer la continuité de service pendant les périodes de maintenance de l’UIOM ASTRIA, une chaufferie gaz a été construite au Marché d’Intérêt National de Bordeaux Brienne.

Comment fonctionne un réseau de chaleur ?

Des unités de productions produisent de la chaleur qui va alimenter les bâtiments sous forme d’eau chaude ou de vapeur grâce à des canalisations souterraines interconnectées.

Les réseaux de chaleur...

...se composent de trois éléments principaux:

  • La chaufferie, le système de production centralisée de chaleur, il existe de nombreux types selon la puissance et les énergies utilisées : gaz naturel, biomasse, géothermie …
  • Les canalisations, qui permettent de véhiculer le fluide colporteur (eau ou vapeur d’eau) et assurer le transport de l’énergie thermique.
  • Les sous-stations, représentent les échangeurs qui constituent les points de livraison de la chaleur. Une sous-station peut être associée à un bâtiment seul ou à un ensemble de bâtiments gérés par une même entité.

Un réseau de chaleur...

...ses avantages résident dans:

  • La meilleure maîtrise des nuisances,
  • L’augmentation de l’efficacité énergétique,
  • La mobilisation d’énergie renouvelable.

Ils ne peuvent malheureusement pas être développés partout.

Cela nécessite une forte densité urbaine, une organisation spatiale et la présence de ressources locales et renouvelables. Ici, l’Unité d’Incinération des Ordures Ménagères de Bègles (UIOM) devient une réelle centrale de chauffe. Une solution de froid s’appuie sur la valorisation de la chaleur fatale produite par l’unité. La puissance disponible pour le réseau de chaleur est supérieure aux besoins en production d’eau chaude sanitaire en saison estivale. Ainsi, cette chaleur fatale disponible peut être utilisée pour la production de froid estivale par absorption.

Chiffres clés

90% d’énergie renouvelable et de récupération

27 000 équivalent-logements desservis

18 Kms de réseau

15 000 tonnes de CO2 évitées par an